Création de site Champagne : comment se planter en 5 étapes
Entre planter son site et planter de la vigne, le choix est vite fait ! Encore faut-il avoir conscience des pièges à éviter
Erreur n°1 : envisager le site comme une fin en soi
Faire un site pour faire un site est un grand classique. De nombreux sites web sont abandonnés par leur propriétaire après leur mise en ligne et ne bénéficient d’aucune mise à jour durant des années.
Un autre écueil consiste à créer un site internet sans vision globale (image de marque, étiquettes, plaquettes, réseaux sociaux…).
A faire : envisager votre site comme un outil de vente. Vous êtes une entreprise avec des produits à vendre. C’est un point de vue à ne pas négliger au moment de la rédaction du cahier des charges.
Erreur n°2 : faire soi-même les photos
Votre iPhone ou Samsung dernier cri fait sûrement de très belles photos. Réservez-le pour vos photos d’anniversaire ou de vacances…
On vous explique pourquoi en deux points :
- En premier lieu, vous risquez d’entraver le travail de l’agence web. La belle maquette de site ne rend plus aussi bien avec des photos packshot pas toujours cadrées, pas toujours nettes, aux lumières mal maîtrisées…
- La photographie est un métier. A moins d’être un véritable amateur éclairé, vous n’aurez malheureusement pas le recul pour juger de la qualité. Un photographe missionné prendra les photos dans une optique web - en prévoyant les formats (panoramique, carré…) et les sujets à illustrer. Bref, ses photos appuieront votre propos.
Le risque : si vous choisissez d’illustrer le site avec vos photos, ce ne sera pas forcément avec des photos qui vous ressemblent et valorisent votre image de marque.
Erreur n°3 : rédigez des textes sans âmes
La tentation est grande de ne s’attacher qu’au design et d’écrire les textes sans inspiration.
Il est courant de tomber sur un (très) joli site de vigneron qui se révèle totalement inintéressant lorsque l’on commence à en lire le contenu.
Il faut avant tout éviter de vous retrouver avec ce type de texte à trou que l’on retrouve partout :
Le Champagne (prénom, nom) est une exploitation familiale établie à (village) depuis (chiffre) générations. Nos raisins sont récoltés dans notre domaine qui s’étend sur une surface de (nombre d’hectares). Nous cultivons essentiellement le cépage (Meunier, Pinot noir, Chardonnay ?), ce qui confère à notre champagne (insérez ici quelques qualités). Nous sommes passionnés par notre travail et nous offrons une gamme complète de Champagne qui satisfera tous les goûts et tous les budgets.
Difficile de faire plus consensuel, n’est-ce pas ?
Le risque : si vous n’écrivez pas votre histoire, la petite et la grande, qui le fera ? Choisissez une agence digitale ou un rédacteur web qui aura le recul pour mettre les bons mots dans votre communication.
Erreur n°4 : faire le choix du pas cher
Et pourquoi payer si l’on peut faire du gratuit ? C’est vrai, et pourquoi acheter du Champagne chez un vigneron s’il y a une promo sur le crémant chez Leclerc ?
Un grand nombre de prestataires ont popularisé l’idée du site à 500 euros ou à 10 euros par mois. Nous n’avons rien à redire sur ces méthodes, hormis préciser qu’ils vendent avant tout du site à la chaîne.
Ces prestations se limitent très souvent à du remplissage de template choisi sur catalogue. Le conseil en communication et le service client, pour n’aborder que ces sujets de surface, ne peuvent pas être au rendez-vous pour un prix si bas. Nous sommes très loin de l’aura du Champagne.
Le risque : mettre en ligne un site sans saveur dont le design ressemblera comme deux gouttes de prosecco à celui de votre fleuriste ou de l’artisan du coin. Une agence web digne de ce nom vous apportera du recul et probablement le déclic qui manque à votre com.
Erreur n°5 : demander l’âge avant le chargement du site
En France, aucune loi n’oblige les vignerons à s’assurer que les visiteurs de leurs sites soient majeurs. Les grandes marques et maisons de champagne ont généralisé le système, mais pour des raisons qui tiennent de la bonne pratique et de la vente à l’international.
En tout état de cause, vous avez une obligation : vous assurer que les acheteurs de votre boutique en ligne soient majeurs.
Le risque : ajouter un clic inutile pour le visiteur, qui devra également cliquer pour autoriser ou non les cookies.